Simple et efficace, car orientant l’inconscient vers plus d’efficacité en lui parlant dans son langage : celui du ressenti et de l’imaginaire métaphorique, par opposition à la froideur du discours rationnel.
Ainsi, qui n’a pas déjà essayé de changer rationnellement un automatisme… en vain ?!
Force est de constater que ce n’est généralement pas le fort de l’être humain.
Pourquoi ? Parce que nous n’utilisons pas le bon outil !
Quand nous n’arrivons pas à changer en effet, c’est comme si conscient et inconscient étaient engagés dans un dialogue de sourds qui peut en venir aux poings. L’enfant pleure, alors l’adulte le gronde, du coup l’enfant redouble de pleurs et l’adulte s’irrite un peu plus encore, jusqu’à ce que la communication devienne impossible et la situation bloquée.
Cela revient à chercher ses clefs sous un lampadaire parce qu’il y a de la lumière…
L’accompagnement par l’hypnose montre comment se mettre volontairement au niveau de l’enfant un moment, apprendre à le consoler d’abord, et lui parler ensuite.
Pour que des pleurs soit entendu le message.
En décentrant, il offre ainsi la possibilité de sortir du blocus pour construire une alliance interne renégociée. On apprend aux différentes parties de nous à trouver un terrain d’entente et un langage commun, puis à regarder à nouveau dans la même direction, pour mieux travailler main dans la main et à l’unisson.
L’hypnose est particulièrement efficace pour ajuster les automatismes du corps et de l’esprit qui échappent à notre contrôle conscient, quand on l’impression de perdre le contrôle, d’être submergé, de ne pas savoir comment gérer : sommeil (insomnies, cauchemars…), émotions (dont le stress, la colère, l’anxiété, les crises de panique, les phobies et autres peurs irraisonnées ou excessives…), pensées automatiques (ruminations, dévalorisation, manque de confiance ou d’estime de soi…).
Au fil des années, je me suis spécialisé sur l’accompagnement au sevrage tabagique, la gestion du stress (allant jusqu’aux crises d’angoisse et attaques de panique) et des phobies (dont agoraphobie).
Face à une difficulté, l’être humain semble doté d’une attitude spontanée (en grande partie conditionnée) : il tente d’en identifier une cause, un coupable. Cette recherche, tournée vers le passé, nous pousse souvent dans un “pourquoi contemplatif“** qui tend à inhiber l’action. Autrement dit, le poids de l’histoire conduit souvent à l’échec, car trop analyser empêche parfois d’agir…
Un exemple : vous marchez dans la rue et tombez dans un trou. Est-ce que vous attendez de connaître tous les facteurs qui peuvent vous y avoir mené (signalisation défaillante, distraction et/ou empressement de votre part, malchance…) avant de commencer à chercher à en sortir ?
Si oui, vous pourriez bien y rester longtemps…
Un accompagnement bref, orienté solution, a donc vocation à vous donner un coup de pouce pour sortir du trou, et à vous assurer que vous ne répéterez pas le même schéma.
En s’intéressant au “Comment puis-je agir ?” (plutôt qu’au “Pourquoi cela se passe-t-il ?”), on porte le projecteur sur le présent et les capacités à mieux fonctionner face à un événement donné. La remise en mouvement permet alors de nombreuses découvertes, par l’action.
* Gregory Bateson, La Nature et Communication et société
** Van den Bulke et Monème, Le manager relationnel
Chaque personne et situation sont uniques, ainsi le nombre de séances nécessaires à l’atteinte de votre objectif variera en fonction des cas. Nous nous voyons au moins deux fois : quand vous atteignez votre objectif dès la première session, une séance de clôture permet de vérifier et renforcer les changements, et de vous approprier encore plus les outils en vous entraînant à l’autohypnose. Et rarement au-delà de six (même si certaines personnes apprécient des accompagnements « au long cours » avec « piqûres de rappel » quand nécessaire).
A chaque séance, on retrouve généralement* deux phases :
En général, les gens sortent reposés, requinqués, légers et énergiques de la séance, mais il arrive parfois aussi que le travail effectué provoque une fatigue. Dans tous les cas, n’hésitez pas à prévoir un moment de tranquillité suite à notre entrevue (ou à me prévenir si ce n’est pas possible, que j’adapte notamment la sortie d’hypnose).
*Il arrive qu’on commence par profiter des bienfaits de l’hypnose (relaxation physique, apaisement émotionnel, mental en pause) et que l’échange sur l’objectif se fasse dans cet état propice à trouver des solutions nouvelles.
Toute hypnose est au fond auto-hypnose. On est loin du cliché de l’hypnotiseur qui ouvrirait votre cerveau pour y effectuer les changements que vous désirez avant de vous réveiller, changé et amnésique de ce qui s’est passé.
Au cours de l’accompagnement, c’est vous qui allez apprendre à faire un nouvel usage de votre esprit et de votre corps. C’est vous qui faites le travail (avec un petit coup de pouce extérieur)
Votre motivation et votre engagement sont donc des ingrédients essentiels de votre réussite !!
Mon but, en tant qu’accompagnant, est de vous guider dans cette redécouverte de vous-même et de vos capacités.
Un apprentissage que vous saurez généraliser à tous les domaines de votre vie dans lesquels il pourrait être opportun.
ATTENTION ! Une séance d’hypnose n’est pas un acte médical, en aucun cas elle ne remplace la consultation d’un médecin ou la prise d’un traitement. L’hypnose ne traite pas les symptômes, mais permet de travailler sur ce qui se passe autour (par exemple, gestion de la douleur). L’hypnose ne permet pas non plus d’établir de diagnostic médical ou de prescriptions.
Praticien.ne.s en hypnose, prenez du recul et améliorez votre pratique professionnelle !